13 Juillet 2012
La fuite des cerveaux africains est comme tout problème africain, pas encore résolu. Cette fuite intervient soit par la décision des étudiants expatriés de rester dans leur pays d’accueil, soit par la sortie de diplômés nationaux n’ayant pas d’opportunité d’emploi, soit pour des raisons d’instabilité politique, économique, soit pour… |
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Ce qui est inquiétant, c’est que les difficultés du continent à la lumière des données socioéconomiques et les évolutions politiques récentes en Afrique incitent peu à envisager un retour au pays.
En plus, ces cerveaux en fuite qui sont capables de hâter la transition de leur pays vers une modernité et une démocratie confirmées et durables, ne s’attendent pas à être reçus en héros dans les milieux professionnels.
Les politiques désolent cette fuite des cerveaux mais ont du mal à trouver des solutions pour arrêter cela.
Pour l’étudiant ou le cadre qui reste dans son pays d’accueil, à force de s’intégrer dans son milieu d’adoption, il cesse quelques fois de connaître intimement ou même inconsciemment sa société d’origine avec ses malheurs et ses souffrances : il est dépaysé. Il devient à la fois un marginal dans son pays d’adoption et dans son pays d’origine. Et cela reste quelque soit le nombre d’année passé dans ce pays. Ce qui fait que même s’il occupe un poste ou un statut élevé, il continue vivement à être préoccupé par tout ce qui se passe dans son pays. Grâce aux réseaux sociaux, il essaie de diminuer quelque peu sont dépaysement en interagissant sur les sujets de son pays afin de prouver son patriotisme.
Les solutions que les politiques peuvent utiliser pour faire revenir les cerveaux aux pays sont l’encouragement de la diaspora, l’amélioration des conditions de travail et des conditions salariales, la mise à jour des universités en équipements et matériels nécessaires pour des enseignements de qualités…
Bonne lecture.