17 Août 2024
La filière hippique regroupe toutes les activités liées aux chevaux, comme l’élevage, les courses, l’équitation et le tourisme équestre. En France, ce secteur joue un rôle essentiel dans l’économie rurale et la culture nationale.
En France, la filière hippique est une industrie complexe, mais bien structurée, organisée autour de plusieurs institutions et acteurs clés qui travaillent ensemble pour gérer et développer les activités liées aux chevaux. Le cas de France Galop qui est responsable de la gestion des courses de galop, l’organisation des compétitions et le soutien à l’élevage des pur-sang. Le Trot lui, régule les courses de trot et organise des évènements majeurs comme le Prix d’Amérique.
Le principal opérateur des paris hippiques, le PMU (Pari Mutuel Urbain) gère les paris et redistribue les revenus aux organisateurs de courses et aux éleveurs. La Fédération Nationale des Courses Hippiques (FNCH) coordonne les activités des sociétés de courses et représente les intérêts de la filière.
L’Institut Français du Cheval et de l’Équitation (IFCE) offre des formations pour les professionnels du cheval et mène des recherches en sciences équines. L’AFASEC propose des programmes de formation pour les travailleurs du secteur hippique et fournit un soutien social.
Le secteur hippique en France est un domaine économique vaste et dynamique, avec un chiffre d’affaires estimé à environ 2,8 milliards d’euros en 2022. Cette industrie se divise en plusieurs segments clés et chacun d’entre eux contribue de manière significative à l’ensemble du chiffre d’affaires.
Les courses hippiques, à elles seules atteignent un chiffre d’affaires d’environ 850 millions d’euros en 2024. Les frais d’inscriptions des chevaux, les primes des gagnants et les coûts d’organisation des évènements contribuent à ce montant. Avec 18 000 courses réparties sur 235 hippodromes actifs en France, les principales courses comme le Prix de l’Arc de Triomphe et le Prix du Jockey Club génèrent des revenus importants.
Les paris hippiques quant à eux, ont misé sur un chiffre d’affaires d’environ 10 milliards d’euros en 2023. Cette somme inclut les mises des parieurs et les commissions des opérateurs. Les paris représentent une part importante du chiffre d’affaires global avec une large partie provenant des plateformes en lignes et des lieux de paris traditionnels. Ce chiffre en constante hausse est soutenu par une croissance sur l’ensemble des canaux de distribution (point de vente digital). Le PMU a reversé environ 835 millions d’euros à la filière, contribuant ainsi de manière substantielle à son financement.
L’élevage de chevaux de courses est une activité qui nécessite des investissements importants, mais génère aussi des revenus notables. Son chiffre d’affaires s’élève jusqu’à 200 millions d’euros par an. Les revenus proviennent principalement de la vente de chevaux, des frais de reproduction et des investissements dans les installations d’élevage.
Par ailleurs, un segment inclut les revenus issus des services de formation, des soins vétérinaires, de la vente de matériel de course et des infrastructures d’entraînement. Ces activités connexes ont un chiffre d’affaires d’environ 100 millions d’euros chaque année.
Grâce à la gestion efficace et la régulation des courses, des paris et de l’élevage par de nombreux organismes clés, la filière hippique en France est soutenue avec un chiffre d’affaires maintenu à plusieurs milliards d’euros contribuant ainsi à la croissance continue du secteur.