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2 Mai 2025
Avec 95 % des cas et 96 % des décès, le continent africain demeure incontestablement la région où le paludisme cause plus de victimes. En dépit de l’apparition des vaccins, l’Afrique ne parvient toujours pas à se défaire ni même à ralentir l’omnipotence de cette funeste maladie. Dans ce article, nous vous proposons de découvrir l’aperçu tout en donnant les chiffres congrus qui vous permettront de prendre la mesure de la perniciosité de cette maladie.
Pathologie gravissime répandue comme une trainée de poudre qui touche à de fortes proportions la population de ces pays respectifs : avec le Nigeria en tête 27 %, suivi de la République démocratique du Congo 12 %, ensuite l’Ouganda représentant 5 % et le Mozambique 4 % ; chiffres enregistrés en 2021. Dans la lignée, 236 millions de cas enregistrés pour 590 935 décès en 2022, le palu continue d’infliger tant de peine en Afrique. En 2023, le continent continuait à être coltiné des lourdes victimes issues de cette maladie, puisque le bilan demeurait encore inquiétant avec les pourcentages de 94 % des cas en Afrique enregistrés et 95 % des décès. Les pays plus touchés au cours de cette année sont : toujours en première position le Nigéria 30,9 %, la République démocratique du Congo 11,3 %, le Niger 5,9 % et enfin la République-Unie de la Tanzanie 4,3 %. Le continent se présente comme étant sphère d’influence du paludisme. À l’horizon 2030, 1,6 milliard d’Africains seraient exposés au risque d’être atteint du paludisme. Dans la lignée, soit 186 cas pour 1 000 personnes et 47 décès pour 10 0000 enregistré. Chiffres en légère baisse par rapport aux deux dernières décennies ayant 38 % de cas et 60 % de mortalité.
Depuis quelques années, le paludisme connait une nette régression sur l’étendue continentale, en prenant 2015 comme année de référence, le nombre avait connu une diminution de 7,6 % et la baisse de la mortalité de 11,3 % quoiqu’inférieurs aux objectifs fixés d’atteindre par l’Union africaine dans la perspective butoir de 2020 qui présageait une réduction de 40 %, cela méritait quand même d’être souligné. Celle-ci prévoyait une réduction de 70 % en 2025, le constat est qu’aucun État membre n’a pu matérialiser cette prédiction, car sur les 46 États membres qui forment cette institution, seuls sept (7) ont franchi la barre de 40 % de réduction de l’incidence ou de décès. Ces petites améliorations s’expliquent par le fait que certains de ces pays ont bénéficié des vaccins antipaludiques préconisés par l’Organisation mondiale de la santé OMS en sigle. Les pays comme le Ghana, le Kenya, le Malawi et récemment le Cameroun ont profité de ces vaccins. En RDC (République Démocratique du Congo, 25 167 676 de paludisme simple sur les 27 657 762 recensés et 2 490 086 cas de paludisme graves, soit 26 230 824 cas ont reçu le traitement antipaludique faisant une couverture de 99 % pour l’année 2023.
Le recours aux vaccins et surtout l’utilisation des moustiquaires imprégnées permettent de contraindre la propagation du paludisme. Dans cette optique, l’utilisation des moustiquaires de type MII [pyréthrinoïde-chlorfénapyr] offre à ces usagers une efficacité plus importante que les précédentes qualités, soit 43 % par rapport aux anciens modèles.