La pêche aux crevettes.

Plongez dans l’univers de la pêche aux crevettes, où épuisettes et filets traînants rivalisent pour attraper ces crustacés malicieux. Que ce soit en bottes sur la plage ou en bateau en haute mer, cette tradition côtière conjugue aventure et délices marins. Attention, les crevettes ne se laisseront pas faire facilement !

La pêche aux crevettes : Une activité traditionnelle et variée

La pêche aux crevettes, ancrée dans les traditions côtières mondiales, se pratique selon des méthodes adaptées aux types de crevettes et aux conditions locales. La pêche à pied, utilisant épuisettes et filets, s’effectue dans les eaux peu profondes des plages et des marées. En mer, les bateaux équipés de filets traînants capturent des crevettes en profondeur, une pratique souvent commerciale. Les pièges appâtés, comme les casiers, offrent une alternative statique, tandis que le carrelet, un filet carré levé manuellement, est commun dans les estuaires et rivières. Respecter les réglementations locales, choisir des appâts adéquats et assurer la sécurité, surtout en mer, sont essentiels. Cette activité, qu’elle soit pour le plaisir ou le commerce, combine tradition et techniques variées, offrant à la fois une expérience enrichissante et des produits de la mer prisés.

Impact économique de la réduction du quota de pêche à la crevette.

Pour le golfe du Saint-Laurent, le quota pourrait baisser de près de 80 %, chutant de 14 500 en 2023 à 3060 tonnes pour cette année.

En Gaspésie, cette réduction pourrait avoir des conséquences économiques importantes, car la pêche à la crevette représente entre 650 et 950 emplois directs (équipages, usines, chantiers navals, etc.) et jusqu’à 1 800 emplois indirects. Avec un quota aussi bas, de nombreux pêcheurs risquent de ne pas pouvoir rentabiliser leur saison, menaçant ainsi la viabilité économique de toute la région.

Cependant, en suivant l’évolution de la pêche à la crevette nordique dans le golfe du Saint-Laurent depuis 2002, on constate que les quotas ne cessent de baisser, passant de plus de 3 000 tonnes à moins de 400 tonnes. L’année 2024 représente ainsi la plus faible capture de crevettes depuis 1982.

Plan de gestion intégrée des pêches et nouvelle approche de précaution.

Exemple de la gestion et du contrôle de la pêche aux crevettes au Canada :

Le plan de gestion intégrée des pêches (PGIP) à la crevette au chalut de 2024/2025 entre en vigueur du 1er avril 2024 au 31 mars 2025. La pêche a débuté le 1er avril 2024 et se terminera le 31 décembre 2024. Une nouvelle approche de précaution, tenant compte des changements climatiques et de la prédation par le sébaste, a été adoptée pour établir le total autorisé de capture (TAC) de crevettes. En Colombie-Britannique, la pêche à la crevette utilise environ 230 permis, avec une participation annuelle de 45 à 60 bateaux. Cette nouvelle approche vise à assurer la durabilité des stocks de crevettes tout en prenant en compte les facteurs environnementaux et écologiques actuels.

Ainsi, au fil des heures, la mer rend ses secrets et les pêcheurs retournent à terre, leurs filets remplis de richesses. La leçon de la journée parait claire : le fruit du travail acharné et de la coopération est inestimable. Dans chaque crevette, ils voient non seulement une victoire sur les éléments, mais aussi une célébration de la solidarité humaine.