L’immigration contre vent et marée des jeunes africains pour l’Europe

Sujet épineux et d’actualité depuis des années, le continent africain est confronté à une problématique disproportionnellement incontrôlable. Chiffres difficilement quantifiables, l’Afrique se fait dépouiller annuellement de ce son capital humain et qui observe passivement sa tranche active sensée prendre le relai pour l’amener à combler son retard accumuler par rapport à ses pairs (Europe, l’Amérique, l’Asie). Ses jeunes entreprennent des voyages des fois fatals pour leur vie en direction. Dans cette, nous allons brosser le portrait des dangers encourus par ces protagonistes au cours de ces voyages.

Quelles sont les régions d’Afrique d’où l’immigration part le plus ?

Phénomène d’immigration est en constante progression, chaque année des milliers d’Africains tentent par tous les moyens de quitter le continent pour leur destination préférée l’Europe. Issus de tous azimuts, de l’Ouest à l’Est, du Sud au Nord, aucun recoin n’est en marge. En 2019 on dénombrait que 67,5 % de ces migrants proviennent de l’Afrique de l’Ouest, 18,5 % de l’Afrique de l’Est, 8 % de l’Afrique australe autant pour l’Afrique centrale et pour 6 % émanaient de l’Afrique du Nord. À l’échelle, 80 % des pressions migratoires subies par l’Europe venaient de l’Afrique.

Les causes de l’immigration des Africains

La paupérisation, la pression politique, les violences conjugales, les guerres, la liste n’est pas exhaustive, et reste parmi les raisons évoquées par les immigrés, ces mauvaises fortunes leur poussent à bourlinguer partout dans le monde. 40 % d’entre eux font mention des raisons énoncées au début. Certains voyagent dans des conditions extrêmement périlleuses ; pour mettre les points sur les i ; 93 % parmi eux ont confronté au danger pendant leur périple. Chaque année, il s’agit de 800 000 à 1 million qui se lancent dans cette aventure en espérant avoir une fortune satisfaisante.

Itinéraires de choix des immigrés africains

Souhaitant fuir leurs conditions difficiles, particulièrement financièrement, de nombreux jeunes africains utilisent les filières clandestines, souvent couteuses et risquées, pour chercher un avenir qu’ils pensent meilleur.

Selon les statistiques, approximativement entre 200 000 à 300 000 Africains arrivent sur le continent européen par les sentiers illicites. Ils passent la plupart des cas par la mer Méditerranée (ayant une réputation très pernicieuse), la route des Balkans. La tranche d’âge la plus exposée à l’immigration reste celle comprise entre 18 et 35 ans. À titre corroboratif, en 2020 environ 95 000 migrants ont eu recours à la mer méditerranéenne pour rentrer en Europe. Lors de cette même année les demandes d’asile avoisinaient les 150 000 demandes. En dépit des contraintes liées aux mesures barrières du vovid-19, ils continuaient de parvenir à leur faim, c’est-à-dire arriver en Europe.

La zone ouest-africaine, première pourvoyeuse des candidats de l’immigration

Pour des raisons diverses, l’Africaine de l’Ouest demeure par excellence la région friande de l’Europe. Préférence qui ne date pas d’aujourd’hui, les regards de ses particuliers ont toujours été portés vers l’Europe. Les différentes enquêtes ont su montrer leur affection pour ce continent, avoir un membre présent sur place, représente une fierté pour la famille. En 1990 pour illustrer, une étude a démontré qu’environ 415 000 ouest-africains seraient installés en Europe. Cela représentait un pourcentage non négligeable de 14,31 % sur l’ensemble des résidents africains en Europe. Les ouest-africains formaient 3,4 % de l’effectif total de population étrangère non européenne. Leur destination de cœur restait et demeure encore et toujours la France. 31 % de leurs ressortissants résidaient en France soit 7,8 % de la population africaine vivant en Europe.