14 Juin 2024
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Il s’agit d’un animal domestique, mammifère, herbivore et ruminant. Il a été domestiqué aux environs de 8000 ans avant Jésus Christ. C’était un animal sauvage originaire du Moyen-Orient et plus précisément de la Turquie, de l’Asie Mineure, jusqu’en Iran.
Son repas se compose d’herbes à 60 % soit environ 1,5 à 2 kg de foin en hiver, de maïs à 20 %, de céréales à 12 %, de tourteaux à 2 % et de vitamines et minéraux. Il mange aussi du pain, des carottes et des pommes.
Le mouton doit être tondu une fois par an, au printemps. Il s’agit une question de santé pour l’animal contre les maladies dues aux poux, aux tiques, aux parasites… Une peau de mouton pèse environ 1,5 kg suivant la race.
Environ 2 milliards de moutons et de chèvres sont élevés sur notre planète. Les principaux pays éleveurs et producteurs sont la Nouvelle-Zélande, l’Australie, la Chine, le Nigéria, la Patagonie et les Iles Britanniques.
Depuis le 19e siècle, la Nouvelle-Zélande et l’Australie dominent le marché international de la viande ovine. Les agneaux y sont élevés pour leur viande dans d’immenses exploitations pour l’exportation. La Nouvelle-Zélande se positionne également fournisseuse de produits laitiers destinés au marché mondial.
Les exploitations ovines y sont immenses puisqu’elles ont une superficie de plusieurs milliers d’hectares, entre 1500 et 6000 hectares, et que l’on y élève de 3000 à 13 000 brebis par exploitation.
En France, les exploitations ovines n’ont rien à voir avec la Nouvelle-Zélande ou l’Australie,
mais 55 000 éleveurs élèvent plus de 5 millions de moutons. Ils se trouvent surtout en Nouvelle-Aquitaine et Occitanie.
Cette situation amène une différence importante dans le prix des moutons qui pénalise les agriculteurs français puisque le prix au kilo de l’agneau français reste supérieur de 14 € à l’agneau néozélandais à 9 €, soit 9 € pour 23 €, et l’Union européenne importe de plus en plus d’agneau néozélandais. En 2023 nous parlons de 125 000 tonnes qui ont été achetées en Nouvelle-Zélande.
Un autre argument qui plaide en faveur des importations se situe au niveau des droits de douane qui sont exemptés grâce aux différents accords de libre-échange. On se rend donc compte que c’est le prix de l’agneau néozélandais qui n’est pas assez cher.
Chaque année, en France, sont abattus environ 4 millions d’agneaux et 560 000 moutons, principalement pendant les périodes de Pâques et de Noël.
En 2019, 45 % des ménages français ont acheté de la viande ovine pour leur consommation à domicile, et il s’agit des plus de 65 ans qui en consomment le plus, 62 % de cette viande ovine a été acheté en supermarché. La consommation de viande ovine représente seulement
20,6 % de la consommation totale en France, soit 150 000 tonnes, alors que l’ensemble des viandes correspond à 5,8 millions de tonnes. La France importe 39 % de ses besoins en viande de moutons et d’agneaux du Royaume-Uni, 22 % d’Irlande, le reste venant d’Espagne et de Nouvelle-Zélande.
L’agneau de moins de 12 mois
L’agnelle de moins de 12 mois
Le bélier : mâle de plus de 12 mois
La brebis : femelle de plus de 12 mois
Le mouton : espèce ovine en générale
L’artenais : agneau ou agnelle née l’année précédente et inapte à la reproduction.
Le chiffre du cheptel ovin pour l’année 2022 est de moins de 5 millions de tête, en net recul de 6 % sur l’année précédente et faisant ainsi de cette filière le parent pauvre de notre agriculture. On note aussi un manque d’attractivité de la filière France avec des difficultés pour assurer le gardiennage. C’est un secteur délaissé par la PAC (politique agricole commune) et cette filière subit le manque de parité avec la filière bovine en termes de primes. Et aussi les contraintes sanitaires qui ont été renforcées contre les maladies, principalement la tremblante.