Les prix et primes de la CAN 2025

Au-delà de l’enjeu sportif, la CAN 2025 offrira des récompenses financières et primes significatives aux équipes en fonction de leur progression dans le tournoi. Le système de qualification de cette 35^e édition suivra la tendance des éditions précédentes avec le même format compétitif.

La répartition des équipes et le système de qualification pour la CAN 2025

La Coupe d’Afrique des Nations 2025 réunira 24 équipes nationales, comme lors des éditions précédentes depuis 2019. Ces équipes seront réparties en six groupes de quatre, et les matchs se dérouleront au Maroc, pays hôte, qui est automatiquement qualifié pour la phase finale.

Les compétitions de qualification se déroulent en deux étapes principales. Une phase préliminaire qui concerne les équipes les moins bien classées selon le classement FIFA. Ces sélections s’affrontent dans un tour à élimination directe en match aller-retour. Les vainqueurs rejoignent les meilleures équipes africaines pour la phase de groupes. Cette autre phase, dite de groupes, réunit 48 équipes réparties en 12 groupes de 4 équipes. Chaque équipe dispute six matchs (aller-retour) contre trois adversaires de groupe. À l’issue de cette phase, les deux premières équipes de chaque groupe (soit 24 équipes en tout, en comptant le Maroc qualifié d’office) obtiennent leur ticket pour la phase finale.

Une fois les 24 équipes qualifiées, la phase finale de la compétition se joue en plusieurs étapes, notamment la phase de groupe (où 6 groupes de 4 équipes jouent 3 matchs chacun pour avancer en huitième de finale) et la phase à élimination directe (constituée des huitièmes de finales, des quarts de finale, des demi-finales et de la finale) suivie d’un match pour la troisième place.

Les différentes primes attribuées pendant la compétition

La Confédération Africaine de Football (CAF) a récemment augmenté les primes allouées aux équipes participantes lors de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023. Les dotations financières ont été revalorisées de 40 % de plus qu’avant, et il est probable que la tendance se poursuivra pour la CAN 2025. Bien que les montants des primes de cette édition n’ont pas encore été officiellement annoncés par la CAF, la dernière édition, qui sert de référence, révèle que le champion bénéficierait de 7 millions de dollars, soit environ 6,3 millions d’euros. Les finalistes auront 4 millions de dollars, soit 3,6 millions d’euros. Les demi-finalistes 2,5 millions de dollars soit environ 2,2 millions d’euros. Les quarts de finalistes 1,3 million de dollars soit 1,1 million d’euros.

En plus de ces primes officielles, certains pays offrent des bonus supplémentaires à leurs joueurs. Le cas du Sénégal qui a doublé la prime de participation de ses joueurs lors de la CAN 2023, passant de 4 à 8 millions de FCFA soit environ 12 200 euros par joueur.

L’impact des primes sur les fédérations nationales et les joueurs

Les primes distribuées lors de la CAN jouent un rôle clé dans le développement du football africain à la fois pour les fédérations nationales et pour les joueurs. Les sommes versées aux fédérations permettent d’améliorer les infrastructures telles que les stades, les terrains d’entraînement et les centres de formation, de développer les sélections nationales par l’encadrement des joueurs et le recrutement de staffs techniques qualifiés, et de renforcer les moyens logistiques. Cela assure le financement des déplacements et les équipements, ainsi que la préparation pour les prochaines compétitions. Quant aux footballeurs africains, ces primes représentent pour eux une motivation bien au-delà du prestige de remporter la CAN, une amélioration des conditions de vie pour certains, notamment ceux qui évoluent dans les championnats locaux avec des salaires modestes, ainsi qu’une valorisation véritable sur le marché international sachant qu’une bonne performance en CAN attire l’attention des recruteurs européens et augmente la valeur marchande des joueurs.

Entre un système de qualification exigeant et des récompenses financières qui semblent en hausse, cette édition de CAN 2025 laissera-t-elle une empreinte durable sur le football africain ?