29 Janvier 2024
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Il y a longtemps, les Égyptiens avaient compris l’utilité du réseau fluvial pour transporter les pierres qui servaient à construire les pyramides…
Plus proche de nous, un général romain, nommé Marius, fit creuser en l’an 102 un canal qui allait d’Arles à Port-de-Bouc. Ce fut le premier canal en France.
Ce n’est qu’à la période de la Renaissance, au XIVe siècle, que des améliorations ont été apportées (écluses, etc.) sur les fleuves et rivières par Léonard de Vinci afin de faciliter la navigation.
À cette époque un canal d’irrigation a été creusé à partir de la Durance par Mr CRAPONNE, son but : irriguer Salon-de-Provence et les plaines de la Provence en allant jusqu’à Arles.
Mais il fallut attendre 1662 pour qu’un entrepreneur nommé Pierre Paul RIQUET soumette à Colbert, ministre sous Louis XIV, un projet de canal qui s’appellera « le canal des Deux Mers », de l’Atlantique par la Dordogne et à la Méditerranée par Sète et Toulouse. Les travaux ont duré 30 ans. Ce canal s’appelle maintenant le canal du Midi et est classé à l’UNESCO depuis 1996.
En 2018, l’État possède un réseau de voies navigables de 8 500 km sur un réseau de 16 000 km. Seulement 5000 km sont utilisés pour le tourisme fluvial, mais aussi, et surtout pour le transport de marchandises. Il s’agit du 4e réseau en Europe derrière la Finlande avec 8 100 km, l’Allemagne avec 7 700 km et les Pays-Bas avec 6 300 km.
Pourtant la France reste actuellement un faible utilisateur du transport fluvial, puisque seulement 1,8 % du transport total (route-fer-fleuve) passe par les réseaux fluviaux, malgré nos 8 500 km de voies navigables. Ce sont les VNF (Voies navigables de France) qui gèrent et exploitent ces réseaux.
La sécheresse de 2022 a eu un impact important du fait de certaines restrictions de navigation, avec une baisse d’activité de moins 1,5 %.
Le transport de conteneurs depuis 2018 par voie fluviale est en augmentation de 9,5 %
Augmentation de 9 % de la filière agricole sur 1 an par rapport à 2021, cette activité représente 30 % de l’activité totale (transport de céréales).
Augmentation de 14 % du trafic de conteneurs sur le bassin de la Seine, et de 5 % sur le bassin du Nord.
99 % du réseau grand gabarit est resté en activité pendant la sécheresse de 2022.
Par contre, une nette baisse est marquée à hauteur de 17 % de l’activité du BTP suite à la situation difficile du contexte international en 2022.
Le raccordement du canal Rhin/Rhône, abandonné en 2017 par Dominique VOYNET, ministre de l’Aménagement du territoire revient d’actualité par une voie Saône/Moselle, ainsi que le projet d’un canal Seine/Nord de l’Europe par le Benelux, avec une ouverture du trafic prévue en 2028.
Son manque de rapidité qui peut poser problème au niveau des stocks puisque ce qui est sur le bateau n’est pas disponible.
Les difficultés de navigation qui existent en cas de fortes sécheresses par manque d’eau, et les péniches ne peuvent charger qu’au tiers de leurs capacités.
Il est économique, fiable, sûr et dispose d’incontestables atouts, surtout pour les grands gabarits.
Metz premier port céréalier d'Europe Connaissez-vous le premier port fluvial céréalier d'Europe ? Il est français, et se trouve dans la région Grand Est, situé sur la rivière la Moselle, c'...
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