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17 Octobre 2023
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À la fin du premier trimestre de cette année 2023, la dette publique française battait un nouveau record pour atteindre la somme astronomique de 3 013 milliards d'euros. (3 013 000 000 000 d’euros).
Plus de la moitié de celle-ci, soit 57,2% sont consacrés à la protection sociale dont 46% de cette partie vont pour la retraite et la dépendance des personnes et 34 % de cette partie pour la partie santé.
Pour le reste de la répartition de la dette publique elle se présente comme suit :
15,6 % pour les transports collectifs l'environnement et la culture.
9,5% alimentent le budget éducation
6,6 % pour l'administration publique
6% à la défense la justice et la sécurité
2,8 % pour la charge de la dette
2,3% pour la recherche.
Ces chiffres émanent du ministère de l'Économie et des Finances, Cour des comptes et relatent la situation en 2019.
En 2019 la crise des gilets jaunes et ses nombreuses actions ont creusé la dette de 17 milliards d'euros supplémentaires.
De 2020 à 2022, les deux épisodes COVID avec les aides aux ménages et aux entreprises qui étaient totalement arrêtés avec les confinements représentent 191 milliards d'euros selon la Cour des comptes.
Depuis 2021, la crise énergétique avec la mise en place du "bouclier fiscal" sur les tarifs du gaz et de l'électricité représente une nouvelle fois un creusement important de la dette publique en France pour un montant de 46 milliards d'euros.
Il faut espérer qu’une pandémie de ce genre ne se reproduise pas et que les prix de l’énergie se stabilisent voir baisse, sans quoi la dette publique va passer dans des abîmes phénoménaux.
Nous sommes déjà à des niveaux records desquels il va être difficile de redescendre. Le déficit public frôle les 5 % très loin de l’engagement des 3 % des pays de la zone euros.
Les écarts sont énormes entre les différents membres de l'Union européenne particulièrement concernant la dette publique.
C'est ainsi que pour la Suède et les Pays-Bas la dette publique représente respectivement 33 et 51% du PIB (produit intérieur brut). Totalement à l'opposé, les mauvais élèves sont l'Italie avec une dette à plus de 144 % de son PIB, le Portugal avec près de 114 %.
Vient ensuite l'Espagne avec 113,2 % suivie de la France en 4e plus mauvais pays européen, avec 111,6 % de la part du PIB.
Des chiffres vraiment impressionnants !