28 Février 2024
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Les athlètes de haut niveau et les Jeux olympiques, primes de médaille pour les français. Crédit photo : www.photos-gratuites.com
Combien toucheront les médaillés français aux J.O. de PARIS 2024 ?
Il faut savoir que ces primes de médailles olympiques ont été augmentées depuis les J.O. de Tokyo en juillet 2021 par décision gouvernementale du 19 juillet 2023 et que depuis2008, les primes sont identiques pour les valides et les paralympiques.
Pour une médaille d’or olympique, la prime passera de 65 000 € à 80 000 €
Pour une médaille d’argent, la prime passera de 25 000 € à 40 000 €
Pour une médaille de bronze, la prime passera de 15 000 € à 20 000 €.
Mais il faut savoir aussi que depuis 2014, l’année des J.O. d’hiver à SOTCHI en Russie, que les primes attachées aux médailles doivent être déclarées à l’impôt sur le revenu.
La France a sélectionné environ 550 à 600 athlètes (valides et paralympiques) pour participer à SES JO. Paris 2024. Le nombre n’est pas encore définitif, tous les athlètes n’ayant pas encore réussi les sélections.
Tous ces athlètes font parti de ce que l’on appelle des « sportifs de haut niveau », mais ils ne sont pas tous professionnels pour autant, et nombreux vivent sous le seuil de pauvreté.
D’ailleurs, en 2015, une délégation de ces sportifs de haut niveau avait alerté les instances avec ce slogan « Nous vivons pour le sport, mais le sport ne nous fait pas vivre ».
Il a fallu attendre 10 ans pour que l' ANS- Agence nationale du sport-s'engage à ce qu'aucun athlète ne vivre sous le seuil de pauvreté, en touchant l'équivalent d'un SMIC.
Quant aux « professionnels », on en retrouve la grosse majorité dans les sports collectifs : football, volley-ball, handball, basket-ball....., aussi bien chez les hommes que chez les femmes avec de gros, voir très gros salaires.
Par contre, dans certains sports collectifs comme le hockey ou le rugby, il n’y a que les hommes qui ont un statut professionnel.
Le football féminin lui, se professionnalise ainsi que le cyclisme féminin, mais seulement les athlètes des équipes classées UCI World Tours (Tour de France — Giro d’Italie et Vuelta en Espagne, etc.) qui toucheront un salaire minimum ainsi que l’assurance maladie et accident. Quant au rugby féminin, les discussions tournent autour d’un « statut de semi -professionnel ».
On constate donc que tous ces athlètes de haut niveau qui participent aux mêmes Jeux olympiques PARIS 2024, ne sont pas du tout « logés à la même enseigne » puisqu’il existe encore d’énormes disparités, et pourtant, toutes et tous, et selon leurs sports, font d’énormes efforts, que ce soit physique, mental, technique, familial, financier… avec comme seuls objectifs : la performance et la course au titre.
Certains ont en contrat avec la poste ou comme pour le biathlon et le ski de fond avec les Douanes françaises, ils ont donc l’opportunité d’intégrer ces services après des formations. Pour d’autres, plus jeunes, c’est l’heure de retourner vers les études. D’autres passeront les formations et examens d’entraineur dans l’espoir de trouver un poste dans un club ou aux services des sports de leur commune. Cela ne concerne bien entendu pas les vedettes du tennis, football, etc. que nous connaissons, mais pour la plupart (une immense majorité), il s’agit du moment du retour à l’anonymat !