Le pétrole, les pays producteurs dans le monde

Connaissez-vous les pays principaux producteurs de pétrole dans le monde ?

Faisons un tour d’horizon…

En raison de sa couleur et de sa valeur reconnues et appréciées partout dans le monde, le pétrole porte très bien son surnom d’« OR NOIR ».

C’est une ressource naturelle dite « énergie fossile » ou « non renouvelable » obtenue par forage dans le sol. Le pétrole est inégalement réparti en termes de production à l’échelle mondiale et joue un rôle stratégique et important dans l’économie mondiale aussi bien pour les pays producteurs que pour les pays consommateurs. Qu’il s’agisse des industries ou des particuliers, tout le monde utilise cet or noir et est donc concerné par la production de pétrole.

Les principaux pays producteurs du pétrole dans le monde :

Pour ne citer que les dix premiers, en tête de liste des producteurs du pétrole dans le monde figurent trois pays dont la production journalière de barils de pétrole jongle autour de 10 millions d’après les plus récentes statistiques. Ce sont :

• Les États-Unis : 12,2 millions de barils par jour (B/J)
• La Russie : 9,58 millions de barils de pétrole par jour en notant une chute récente de 290.000 B/J du fait de la guerre en Ukraine du fait de l’invasion russe.
• L’Arabie Saoudite : environ 9 millions de barils de pétrole par jour

Les autres font quelques millions de barils de par jour et ce sont :

• Le Canada : environ 4 millions de barils de pétrole par jour depuis 2019
• L’Iran : environ 3,5 millions de barils de pétrole par jour en 2023
• Les Émirats-Arabes : environ 3,1 millions de barils de pétrole par jour en 2022
• Le Brésil : plus ou moins 3 millions de barils de pétrole par jour depuis 2022
• Le Koweït : environ 2,7 millions de barils de pétrole par jour depuis 2022
• La Chine : autour de 857.000 de barils de pétrole par jour en 2023
• L’Irak : environ 450.000 de barils de pétrole par jour en 2023

Facteurs d’évolution du cours de barils de pétrole :

Le pétrole représente une ressource stratégique aussi bien pour les producteurs que pour les consommateurs de pétrole. L’économie des pays industrialisés dépend fortement du pétrole. Cependant, au fil des années, l’évolution de la consommation et de la production a connu des tendances haussière et baissière en raison de plusieurs facteurs.

Tendances haussières du pétrole :

• Le facteur climatique, comme l’hiver qui défavorise la production et entraine automatiquement la hausse du prix
• L’effacement sur le marché de certains pays autrefois producteurs à cause des gisements qui arrivent à maturité et s’épuisent. Notamment pour le Gabon qui a vu sa production baissée brutalement, le déclassant ainsi de la troisième place des plus grands producteurs d’Afrique Sub-Saharienne à la septième (176.000 de barils de pétrole par jour) derrière le Nigéria (1,27 million de barils de pétrole par jour), la Libye (1,21 million de barils de pétrole par jour), l’Angola (1,11 million de B/J), l’Algérie (950.000 de B/J), l’Égypte (559.000 de B/J) et le Congo (253.000 de B/J).
• La forte de demande des pays consommateurs
• Le facteur politique peut aussi être compté pour justifier la hausse du prix du pétrole...

Tendances baissières du pétrole :

• L’arrivée de nouveaux producteurs sur le marché rendant ainsi l’offre supérieure à la demande, comme par exemple pour l’Iran vis-à-vis des pays occidentaux qui a connu une levée de sanctions entre 2014 et 2015, lui permettant ainsi de recommencer à commercialiser son pétrole
• La baisse de la croissance économique des gros consommateurs, la Chine vit cela entre 2014 et 2015
• L’impact de la crise de Covid-19 qui a obligé plusieurs pays producteurs à réduire leur production de pétrole de plusieurs millions de barils par jour
• La montée de l’électricité dans les déplacements urbains a aussi diminué la quantité de pétrole en termes de consommation, entrainant par là une baisse du prix.

Les enjeux géopolitiques du pétrole

Le pétrole reste aussi une ressource géopolitique à l’origine de nombreux conflits dans le monde ; il est souvent utilisé comme une arme diplomatique.

Lors de la quatrième crise israélo-arabe, en 1973, lorsque les pays arabes, pour punir les Occidentaux d’avoir aidé Israël, ont décidé de réduire leur production afin de pénaliser ces derniers. Cela a entrainé la hausse du prix et a freiné leur croissance économique (les trente glorieuses).

En 2015, l’Arabie Saoudite, pour paralyser l’économie iranienne, a refusé dans le cadre de l’Organisation des Pays exportateurs du Pétrole (OPEP) de faire baisser la production sachant que cette réduction entrainerait la hausse des prix et que cela serait bénéfique à l’Iran pour la guerre

Tel est aussi le cas de la Russie et l’Ukraine depuis 2022. La Russie ne vend plus son pétrole, car les pays occidentaux refusent d’acheter le pétrole russe pour ainsi le pénaliser et l’empêcher de financer sa guerre.

Après analyse, le pétrole semble être devenu, non seulement une ressource d’insécurité, mais aussi d’ici à 2050 une baisse de cette ressource sur le marché se pointe à l’horizon en raison de la forte consommation mondiale.

Est-ce qu’avec la transition énergétique qui porte sur l’électricité, le pétrole a encore un avenir ?

Avez-vous un avis par rapport à cela ?