Les marchés en France

Qu’est-ce qu’un marché hebdomadaire ?

C’est un lieu de vente qui se tient chaque semaine dans une ville ou un village ;

On compte environ 10 700 marchés en France.

Il y a deux sortes de marchés : le marché de « plein air ou de plein vent » et le marché couvert qui se tient dans une halle. Les marchés de plein vent alimentaire emploient environ 110 000 personnes (dont 80% non-salariés). Ils représentent près de 15 % de l’activité de l’alimentation de proximité.

Le commerçant peut-il s’installer librement sur un marché ?

Pour s’y installer, le commerçant qui n’a pas d’emplacement doit respecter différentes obligations. En effet, il s’adressera à la mairie de la commune ou aux services compétents de la ville puisqu’il occupera temporairement un emplacement sur le domaine public. Il devra aussi payer une redevance. Cette redevance, qui s’appelle la taxe de droit de place. Le conseil municipal fixe son montant pour l’année, et s’applique en fonction des mètres linéaires ou des m² occupés.

Ce commerçant doit également respecter les informations de ce marché qui sont également établies par la commune : le ou les jours d’ouverture, les horaires, gérer les conditions d’acheminement des marchandises, les dépôts et enlèvements et facilité la circulation des clients.

Cette place de marché, appelée droit de place, coûte de 40 € à 200 € pour une journée, mais ce tarif peut varier d’un marché à un autre marché, puisque se déroulant sur autre commune.

Une autre possibilité s’offre aussi à ce commerçant : le rachat d’un stand, qui peut être mieux situé par exemple.

Quels commerçants se trouvent sur les marchés ?

On trouve sur les marchés de plein air ou de plein   vent deux sortes de vendeurs :

– le marchand de primeurs, celui qui vend des légumes et des fruits,

– le camelot qui vend des habits, des bibelots, cadres, toutes sortes d’objets, etc.

Il y a aussi les vendeurs des marchés couverts fermés, qui sont davantage sédentaires, comme les boulangers, les poissonniers, les fromagers, les bouchers charcutiers et certains fruits et légumes, etc. Ces vendeurs se trouvent protégés des conditions climatiques et bénéficient des énergies nécessaires à leur activité : eau, électricité. La redevance y est donc plus élevée.

Qui fréquente les marchés ?

Le marché de plein air ou de vent attire les acheteurs. Les produits exposés sur les étals le rendent plus attractif et convivial. La fréquentation varie en fonction de l’âge des acheteurs : 25 % des jeunes de 18 à 25 ans ne vont pas au marché, par contre 90 % des 65/75 ans et plus, s’y rendent régulièrement chaque semaine, il s’agit pour eux d’un lieu de rencontre. Cela leur permet aussi de bénéficier des conseils de la part des vendeurs qui sont en général aimables et souriants.

On rencontre sur les marchés des gens qui s’y promènent, c’est une sortie, et même des touristes...... donc c’est un lieu attractif et vivant

Peut-on vivre des marchés ?

Oui, on peut en vivre, car le commerçant travaille « pour lui », et il fait plusieurs marchés par semaine. Mais il ne faut pas oublier que c’est un travail fatiguant, qui nécessite de se lever tôt, vers 4 h 30 - 5 h. Aller aux halles, sortir les cageots de légumes et de fruits des locaux réfrigérés, les charger dans la camionnette. Sur place, installer les tréteaux, les tables, les parasols, les branchements… il fait chaud en été et froid en hiver, et suivant les régions la pluie et la neige prennent rendez-vous.

À 13 h il faut remballer, démonter, repasser aux halles pour le réapprovisionnement et rentrer chez soi… les marchés ne sont pas toujours à proximité du domicile des commerçants ambulants. Et il leur faut recommencer, et recommencer les jours suivants.

Il semble que depuis quelque temps, de plus en plus de villes et de villages souhaitent avoir leurs marchés de quartier ou de centre-ville, c’est donc une activité importante. C’est peut-être aussi le déclin des supermarchés, les consommateurs cherchant de plus en plus le circuit court.